« If wars can be brought about by lies, peace can be brought about by truth » Julian Assange.
“Si les guerres peuvent être amenés par les mensonges, la paix peut elle être amenée par la vérité” Julian Assange.
Les reflets de Niemana
Le personnage Niemana (piano solo + dispositif électronique-Essentia)
Le nom Niemana est constitué du mot Niemand en Allemand qui veut dire “personne”
et le mot mana polynésien qui veut dire tant “force” au sens de pouvoir physique et spirituel que “esprit” qui habite une chose ou un être.
Niemana est le personnage clé d’un cycle scénique, le narrateur omniprésent de cet acte, une figure transhumaniste qui tel un vampire a traversé les époques, et, qui, repu de tous les imaginaires humains narre le drame auquel il doit faire croire, pour exister comme un semblant d’humain parmi les humains. Fort de son savoir et de son âge, influer l’inconscient collectif, manipuler son public, se jouer des héros humains comme d’avatars dans un univers virtuel, est son arme dans la guerre qui l’oppose à son seul ennemi : l’ennui et l’introspection qui en découle. Niemana nous plonge dans l’univers puissant de sa philosophie, qui s’étend avec force par la richesse de ses perspectives. Narrant des actes scéniques, Il porte en lui les idées l’génératrices de l’écosystème scénique qu’il raconte, tant par l’observation des éléments, que par des rencontres animales, végétales, humaines, extra- et trans-humaines.
La vidéo ci-dessous présente quelques extraits de la création du 1er reflet de Niemana créée en collaboration avec mon frère est artiste visuel François Schwamborn lors de la soirée de remise du prix de musique innovante Quattropole à la Kunstfabrik de la ville de Trêves en Allemagne, ville de naissance du philosophe et économiste Karl Marx.
Le 1er reflet de Niemana s’articule en trois parties.
Dans la première partie : L’homme actif, habité, représenté sous la forme d’un piano et d’un corps d’interprète qui le façonne. Dans la seconde partie, une musique électronique exacerbée et un jeu de lumière métallique. Il démarre un dialogue avec la machine. Troisième partie, c’est la perte du corps. La machine répond en autonomie. Faisant s’évaporer l’interprète et ses sonorités dans l’espace virtuel.
Le 1er reflet de Niemana s’intègre dans le projet de recherche Essentia.
L’instrument digital Essentia est programmé et développé avec Max-Msp. Cet instrument a déjà été utilisé pour la création de l’oeuvre orchestrale Neopolis et pour l’installation audio-visuelle Seastate 0.1. L’idée principale d’Essentia est d’explorer les possibilités d’interaction entre homme et machine, dont l’essence découle de l’analyse, de la traduction et de la transformation de motifs comportementaux. Le principe du dialogue est abstrait et réduit aux trois méchanismes de base qui régissent cet échange. (Cf: schéma du patch,ci-dessous) :
I. Enregistrement / Entrée / Écoute / Perception
II. Traitement / Entraînement / Aprentissage / Pensée ?
III. Lecture. / Sortie / Narration / Représentation